"La joie est ma drogue"

Publié le par Abassi Nejia

 Voici le texte intégral d'un email que je viens de recevoir.
Son auteur m'a autorisé à vous le passer. J'espère qu'il vous
touchera vous aussi.

"Il y a quelques années, à la suite de
problèmes professionnels et d'une
déception amoureuse, j'ai traversé une
très mauvaise passe. J'avais
l'impression que mon existence ne
signifiait plus rien à mes yeux ni à
ceux de mon entourage.

Je n'ai jamais eu la volonté de me
supprimer. En tous cas, pas d'un seul
coup... Alors j'ai procédé par étapes, en
me détruisant à petit feu. Pour cette
lente descente aux enfers, j'ai choisi
l'alcool. Une drogue socialement
"acceptable".

Pendant longtemps elle a été mon
paradis artificiel, ma soupape de
sécurité. Chaque fois que mon moral en
prenait un coup, moi, j'en buvais un !

En un an, je suis passé de l'état
d'être humain à celui d'épave. Au bout
de deux ans, j'ai échoué sur un lit
d'hôpital. Le diagnostic : Cirrhose.

J'ai pris toutes sortes de
médicaments, suivis toutes les
thérapies qu'on me recommandait. Cela a
certainement contribué à me remettre
sur pied, mais ce qui m'a sauvé, c'est
une simple parole, prononcé par un ami
Bouddhiste.

Un jour qu'il m'invitait à faire une
retraite spirituelle avec lui, je lui
ai demandé plein d'ironie :

- Qu'est ce que ta spiritualité
pourrait apporter à un alcoolique ?

Et il m'a répondu, avec beaucoup de
finesse :

- Une intoxication non alcoolique !

Aujourd'hui, je suis guéri... et sobre."

_______________________________

C'est vrai : la joie de vivre est une
sorte d'intoxication intrinsèque, c'est
un pouvoir interne, une drogue
bienfaisante qui prend contrôle du
corps et de l'âme. Celui qui s'adonne à
la pensée positive ne se détruit pas :
il goute chaque jour les joies de cette
drogue. Il se construit lui-même et
emporte partout la source de son
bien-être.

"Ce que nous accomplissons à
l'intérieur modifie la réalité
extérieure."
Otto Rank
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